Les dérèglements climatiques mais également les constructions en zones dites sensibles sont dans la plupart des cas les sources des catastrophes naturelles. Et ce, depuis bien des années. Ainsi, pour suppléer à ces aléas, il y a eu la mise en place de l’état de catastrophe naturelle par le gouvernement français. De cette manière, on bénéficie d’une indemnisation par sa compagnie d’assurance en cas de sinistre. Comment doit-on donc procéder en cas de sinistre suite à une catastrophe naturelle ?
Savoir si un sinistre est reconnu comme une catastrophe naturelle
Il n’est pas toujours évident de voir clair dans les situations d’incident naturel. C’est pour cette raison qu’un article a été établi dans le Code des Assurances afin d’identifier les sinistres pris en compte comme une catastrophe naturelle. Ainsi, suite aux effets des catastrophes naturelles, une personne physique ou morale est assurée, si elle a contracté une assurance habitation. Mais il faut que son contrat comporte des garanties qui protègent ses biens ou ses véhicules terrestres. On peut de ce fait compter quelques éléments climatiques qui sont recensés dans le registre des catastrophes naturelles : coulées de boues, avalanches, glissement de terrain, inondations, sécheresse, etc. En étant maintenant en connaissance de cause, il faut savoir réagir comme il se doit après une catastrophe naturelle. Par exemple, se préparer à l’arrivée de l’expert en assurance, ou encore procéder à la déclaration de sinistre, cliquez ici pour en savoir plus.
Réagir intelligemment après une catastrophe naturelle
Durant un sinistre naturel, on est la plupart du temps pris de panique, ce qui empêche d’adopter la bonne attitude par la suite. Cependant, on doit garder son sang froid en ayant le bon comportement et surtout penser à l’indemnisation :
- Estimation des dommages : c’est une étape essentielle à l’indemnisation. Bien sûr, on peut penser au nettoyage. Mais avant de s’y mettre, l’idéal est de tout prendre en photo. Sinon, on attend l’expertise technique réalisée par l’expert en assurance et on ne touche à rien.
- Déclaration du sinistre : on doit effectuer dans les plus brefs délais la déclaration de sinistre à son organisme d’assurance. Le délai dont on dispose varie en fonction du type de catastrophe. L’assurance veillera par la suite à renseigner sur la procédure à suivre. Pour faire une demande d’indemnisation, on peut s’informer sur le site du gouvernement.
Il faut qu’on sache qu’il existe des limites pour ce qui est de la garantie Catastrophe Naturelle. L’indemnisation en assurance est uniquement réservé aux biens qui sont inclus dans son contrat d’assurance habitation multirisques. Quant au versement de l’indemnisation, on perçoit d’abord une provision d’indemnisation dans les deux mois après la date où la catastrophe naturelle s’est arrêtée ou encore la date d’envoi de l’état estimé des biens touchés. Ensuite après trois mois, on reçoit une indemnisation complète selon la date d’envoi d’état estimé ou la date de l’arrêt de la catastrophe.
Y-a-t-il une possibilité de relogement après une catastrophe naturelle ?
L'indemnisation prévue par la loi concerne uniquement les biens matériels relatifs aux bâtiments et au mobilier. Il n’y a donc pas de perception d’indemnisation pour les pertes de loyer ainsi que les frais de relogement. Toutefois, il est plus judicieux de prévoir une clause spécifique à leur sujet dans son contrat d’assurance habitation afin de jouir de ces protections. On note également que le mobilier de jardin et tous les autres aménagements extérieurs ne sont pas non plus considérés par la législation. De même pour la denrée alimentaires de son congélateur qu’on a perdu durant le sinistre. C’est pour cette raison qu’il est plus prudent de les intégrer avec des garanties optionnelles. Il est donc fortement conseillé de faire au plus vite une déclaration auprès de son assureur en cas de catastrophe naturelle. On doit lui octroyer tous les documents requis pour obtenir une indemnisation. On n’oublie pas non plus l’utilité de la souscription des garanties complémentaires aussi bien pour le relogement que pour les biens non considérés par la législation.